MOUKHTASSAR TARIKH AL-HIND WA AS-SIND. LIVRE UN/h2>

Moukhtassar Tarikh Al-Hind wa As-Sind. Livre Un

 

Auteur : Divers

Al Mahdi - Ad-Dajjal -'Issa - Yajouj & Majouj

Catégorie: Livres.

Série: Islam

Auteur: AbdelHahim Boutrif

Éditeur: Rayat Soud

Pages: 514

. lIRE

Abrégé de l'Histoire du Sind, de l'Hind et Autres Contrées

Abou Mansour Soubouk Takin

Abou Mansour Nassir Ad-Din Soubouk Takin naquit vers 331 (942-3). Son père, nommé Jouq, était le chef d’une petite principauté du Turkestan et un homme d’une force physique extraordinaire. Un jour, une tribu voisine hostile lança un raid sur sa ville et captura Soubouk Takin, son troisième fils, qui n’avait alors que douze ans. Après être resté prisonnier entre les mains de cette tribu pendant quatre ans, il fut vendu comme esclave à Nasr Al-Hajji. Soubouk Takin tomba cependant malade et Nasr fut contraint de le laisser à Nakhshab pendant trois ans. Au cours de cette période, il réussit à apprendre l’art du combat et du maniement de l’épée, ce qui plut tellement à Nasr qu’il le plaça à la tête de ses autres esclaves. Soubouk Takin fut amené à Boukhara, probablement en 348 (959), et fut acheté par Alb Takin, le Hajib Al-Houjab de l’émir ‘Abd Al-Malik. Alb Takin était si bien disposé envers lui qu’il le promut rapidement à des grades supérieurs sans lui faire passer par les grades habituels au service des esclaves.

Après la mort d’Alb Takin, Soubouk Takin devint le Hajib Al-Houjab et l’officier le plus digne de confiance d’Abou Ishaq Ibrahim, et obtint la main d’une fille d’Alb Takin en mariage. Pendant les règnes de Bilka Takin et de Piri Takin, il continua à jouir de la dignité et des honneurs, jusqu’à ce qu’avec le consentement unanime de la noblesse, il soit élevé au trône le vendredi 27 Sha’ban 366 (20 avril 977).

Au cours de la première ou des deux premières années après son accession au trône, Soubouk Takin ajouta Boust et Qousdar (le royaume de Qousdar correspond à peu près au Baloutchistan et la ville de Qousdar est probablement l’actuelle Khouzar) à son royaume, puis tourna son attention vers l’Inde. Tout le territoire allant de Lamaghan à la rivière Chinab était gouverné par Jaypal de la dynastie Hindoushahiyya.

En représailles à un raid de Soubouk Takin, Jaypal avança avec une force nombreuse pour attaquer Ghazna (Ghazni) vers l’an 376 (986-987). Soubouk Takin le rencontra près d’une colline appelée Ghouzak, entre Ghazna et Lamaghan. Les hindous combattirent bravement, mais une tempête de neige soudaine créa la consternation parmi eux et Jaypal fut contraint de demander la paix. Mahmoud était favorable à la poursuite de la guerre jusqu’à la défaite de Jaypal, mais Soubouk Takin, craignant que si les hindous, comme ils avaient menacé de le faire par désespoir, se brûlaient avec tous leurs objets de valeur, il perdrait les riches offrandes de paix, consentit à un accord. Jaypal promit de payer une indemnité de 1 000 000 dirhems et 50 éléphants et de céder quelques forts et villes sur la frontière. En guise de garantie pour l’accomplissement de ces conditions, Jaypal laissa certains de ses parents en otages et retourna dans son royaume. Une fois de retour en sécurité, Jaypal trahit sa promesse et fit prisonniers les officiers de Soubouk Takin qui avaient été envoyés pour prendre en charge les forts et les villes cédés.

Lorsque Soubouk Takin eut connaissance de cet outrage, il marcha à la tête d’une grande armée et captura de nombreuses villes du Lamaghan. En représailles, Jaypal organisa une ligue de Rajas hindous contre Soubouk Takin et marcha sur Ghazna à la tête d’une grande armée qui aurait été grossie jusqu’à l’énorme nombre de 100 000 cavaliers et fantassins par les contingents fournis par les Rajas de l’Inde du Nord. Soubouk Takin le mit en déroute, annexa les districts entre Lamaghan et Peshawar et introduisit l’Islam parmi la population.
Les Khaljis et les Afghans qui habitaient cette région se soumirent à lui et furent recrutés dans l’armée.

Soubouk Takin et les Samani

Lorsque Soubouk Takin succéda au trône à Ghazna, le pouvoir des Samani avait décliné et les gouverneurs des parties éloignées de l’empire se révoltaient fréquemment contre eux. Soubouk Takin conserva cependant le respect dû à Amir Nouh en tant que son suzerain et l’aida à écraser les insurgés. Lorsque Fa’iq et Abou ‘Ali Simjouri firent cause commune contre leur suzerain Amir Nouh, il fit appel à Soubouk Takin qui répondit rapidement à l’appel, se hâta de franchir les cols de montagne et avança vers Herat où les rebelles s’étaient rassemblés en force. Par des négociations, il les persuada de faire la paix avec l’émir et de payer une indemnité de 15 000 000 dirhems. Peu de temps après, Abou ‘Ali rompit la paix. Soubouk Takin l’attaqua près d’Herat le 15 Ramadan 384 (23 octobre 994). Abou ‘Ali combattit courageusement mais ses forces furent mises en déroute par une attaque opportune menée par Mahmoud Ibn Soubouk Takin. Abou ‘Ali s’enfuit à Rayy et se réfugia auprès de Fakhr Ad-Dawlah.

Les vainqueurs entrèrent à Herat où l’émir reconnaissant récompensa Soubouk Takin en lui accordant le titre de Nassir Ad-Din wa Ad-Dawlah et la province de Balkh et à Mahmoud le titre de Sayf Ad-Dawlah et le commandement des troupes du Khorasan. Mahmoud entra à Nishapour mais fut surpris par Abou ‘Ali et Fa’iq qui prirent la ville et le forcèrent à se réfugier à Herat. Apprenant la nouvelle de ce désastre, Soubouk Takin avança vers Tus et rencontra Abou ‘Ali dans une bataille le 20 Joumada Thani 385 (22 juillet 995). Abou ‘Ali combattit désespérément mais la victoire fut décisive contre lui par une attaque vigoureuse lancée par Mahmoud. Abou ‘Ali et Fa’iq, fatigués de cette lutte infructueuse, firent des propositions de paix à l’émir Nouh. Lorsque leurs messagers arrivèrent à Boukhara, l’émir, dans le but de rompre leur alliance, emprisonna celui envoyé par Fa’iq pendant qu’il faisait honneur à l’ambassadeur d’Abou ‘Ali. Fa’iq s’enfuit auprès d’Ilak Khan pour demander de l’aide, et Abou ‘Ali fut jeté en prison lorsqu’il arriva à Boukhara en 386 (996) et remis à Soubouk Takin pour être gardé en sécurité.

Pendant ce temps, Fa’iq persuada Ilak Khan d’attaquer Boukhara. Amir Nouh, apprenant la nouvelle, demanda de nouveau l’aide de Soubouk Takin qui arriva à la tête d’une armée nombreuse ; mais l’émir l’offensa en refusant, sur le conseil de son vizir ‘AbdAllah Ibn Muhammad Ibn ‘Ouzayr, de prendre part à la lutte contre Ilak Khan. Au lieu de se battre, donc, Soubouk Takin fit la paix avec Ilak Khan en lui cédant tous les territoires samanis à l’est de Qatwan et envoya Mahmoud à Boukhara à la tête de 20 000 cavaliers, pour obtenir le renvoi de l’odieux vizir. L’émir effrayé renvoya ‘AbdAllah et accepta à sa place un ministre nommé par Soubouk Takin.

Peu de temps après, Abou Al-Qassim, le frère d’Abou ‘Ali Simjouri, profitant de l’absence de Soubouk Takin et de Mahmoud du Khorasan, s’empara de Nishapour mais fut contraint de l’évacuer à l’approche de Mahmoud et de son oncle Boughrajouq (Boughraj Ouq).

Amir Nassir Ad-Din Soubouk Takin

Kitab Al-Yamani

« Nassir Ad-Din Soubouk Takin ayant achevé la conquête de Qasdar, dirigea ses pensées vers la conquête des incroyants. Il tourna son visage vers l’Inde et pensa à porter un coup aux maudits et de venir sur les arrières de cette terre d’incroyants. Avec une ferveur sincère et un pur dessein de plaire à Allah Exalté, il entreprit les épreuves de ce jihad et fit preuve d’une résolution inébranlable en la poursuivant patiemment, jusqu’à ce qu’il ait complètement conquis et possédé de nombreux châteaux et forteresses de ces terres lointaines, où les normes de l’Islam n’avaient jamais pénétré et les signes lumineux de la vérité n’avaient jamais effleuré. Ainsi par ces places et territoires fortifiés, augmenta les limites de son royaume.

Lorsque Jaypal, Roi de l’Hindoustan, constata ces choses et vit la ligne de sa frontière continuellement diminuer, et, des fractures et des pertes incommensurables causées à chaque instant dans ses états, ce grief le rendit inquiet et inconsolable. Il se représenta que s’il se laissait aller à la négligence et à la paresse devant un si grand sujet d’inquiétude, s’il signalait un malheur et ne faisait rien pour y résister, son royaume héréditaire s’envolerait et, dans un événement aussi horrible, le monde sera sévère envers lui. Il ne vit d’autre remède que de commencer à agir et à prendre les armes. Il rassembla donc tous ses princes, feudataires, nobles et alliés, et avec une grande armée s’approcha du territoire des musulmans, espérant que la crainte de sa force lui procurerait un châtiment, que le gouffre qui par la puissante armée de l’Islam avait été si visiblement creusé dans ses côtes et son pays serait enlevé et la blessure que l’épée étincelante de Nassir Ad-Din avait infligé aux incroyants iniques serait fermé ; et en lui s’était illustré le verset : « Ils veulent éteindre de leurs bouches la lumière d’Allah, alors qu’Allah parachèvera Sa lumière en dépit de l’aversion des mécréants. »

Jaypal quitta Lamaghan, comptant pleinement sur la valeur de ses troupes et dans l’attente de la victoire, grâce à son armée conquérante et à ses alliés. Dans sa tête était l’ivresse de la confiance et dans son cœur la noirceur de la vaine vanité (vers) :
« Personne de sensé ne donne positivement avant d’avoir obtenu. Relève ta robe sèche de ta jambe, quand les vagues scintillent sur le rivage. »

Et quand l’Amir Nassir Ad-Din Soubouk Takin s’en aperçut, il commença le travail vigoureusement et marcha de Ghazna contre Jaypal. Ils se rejoignent aux frontières de chaque état. Chaque armée s’attaqua mutuellement, combattit et résista de toutes les manières, jusqu’à ce que la face de la terre soit tachée de rouge par le sang des tués, que les lions et les guerriers des deux armées et des nations soient épuisés et réduits au désespoir. Alors le Sultan Yamin Ad-Dawlah Mahmoud Ibn Soubouk Takin, dans cette éventualité, remarqua que toute compétence et toute intelligence étaient inégales à l’assujettissement de ce fort, et que tout le pouvoir humain était en deçà contre lui. Il remarqua en outre que dans cette région où se trouvait le campement des maudits, l’eau d’une source était pure et claire, bien qu’exempte de toute substance impure, mais chaque fois qu’une chose impure y était jetée, un grand éclair brillait, des vents furieux s’élevaient et un froid glacial s’ensuivait, de sorte que personne ne pouvait supporter de rester là.

L’Amir Nassir Ad-Din ordonna donc de verser quelques fioles de vin dans la fontaine. Aussitôt une grande obscurité s’étendit sur le pays et le jour brillant s’obscurcit. L’atmosphère, par la rigueur du froid extrême, se recouvrit d’une brume grise, de sorte que la patience ne pouvait plus supporter de telles souffrances et ils étaient proches du sort de la mort. Alors Jaypal envoya un messager, demandant une trêve et demandant pardon, et s’engageant à se rendre à discrétion, à envoyer chaque année un tribut approprié au Trésor, à accepter l’autorité de l’Amir sur ses états, à offrir des cadeaux d’hommage, tels qu’un marbit (joug) d’éléphants, ou tout autre cadeau propitiatoire qu’il pourrait commander. L’Amir Nassir Ad-Din, par son caractère ingénu et généreux, se contenta de cette proposition, souhaita arranger cette affaire et accorder à ses chefs et à son armée des cadeaux gratifiants provenant de ces splendides cessions.

Le Sultan Yamin Ad-Dawlah Mahmoud ne céda pas à cette demande, refusa résolument et dit : « Tu ne peux mettre fin à cette affaire ainsi et accorder une trêve dans leur état calamiteux. Cela serait indigne et révoltant pour la gloire de l’Islam. » « Ne faiblissez donc pas et n’appelez pas à la paix alors que vous êtes les plus hauts, qu’Allah est avec vous, et qu’Il ne vous frustrera jamais [du mérite] de vos œuvres. (Qur’an 47 : 35) » Lorsque le messager revint alors sans espoir et fit part de l’état des choses, exposant la réponse qu’il avait reçue et la déception de leurs attentes, Jaypal vit qu’il n’y avait d’autre ressource que de revenir aux moyens extrêmes et au désespoir. Il renvoya le messager et dit (conformément au proverbe) : « Lorsqu’ils désirent des conditions, accorde des conditions, car cela vaut mieux que le combat. Ne les délivrez pas de leur faiblesse (difficulté) en combattant car ils ne peuvent détruire des vies qu’une seule fois. »

La substance de son message était la suivante : « Tu as entendu et connait la noblesse des Hindous, comment, dans les saisons extrêmes, ils ne craignent ni la mort ni la destruction. Ils passent le tranchant de l’épée sur ceux qui leur font du tort, quand il n’y a aucun moyen d’échapper à la lame. Dans les affaires d’honneur et de renommée, nous nous plaçons sur le feu comme un rôti, et sur le poignard comme les rayons du soleil. Si cette réticence à nous montrer la faveur d’une trêve et d’une capitulation procède du désir de jouir de nos richesses, de nos éléphants, de nos demoiselles ou de nos enfants, alors, lorsque le crocodile (d’extrême détresse) arrive et que le désir de sécurité devient un désir (frustré), alors nous jetterons tout ce qui nous appartient, nos richesses et nos biens, vivants et morts, dans le feu, et les détruirons, et ensuite nous tuerons, de sorte qu’il ne restera que de la poussière et des cendres. « Le feu dévorera, et ils ne feront pas la guerre aux morts et aux déchets. »

L’Amir Nassir Ad-Din entendant cela, et pensant qu’il était horrible qu’ils exécutent leur menace, détourna ses vues du projet d’expulsion par la tempête et les orienta vers la paix et la bonté. Il intercéda auprès de Yamin Ad-Dawlah Mahmoud et l’obligea à renoncer à son projet de vengeance. Il était content que l’ennemi présente, en guise de rançon, mille paquets chacun de mille dinars et cinq écuries pleines d’éléphants, et qu’il cède quelques villes d’Hindoustan et quelques forteresses au cœur de son royaume, et que lui-même, ses courtisans et les principaux officiers de son armée devraient donner leurs fils en otages, jusqu’à ce que les termes du traité soient exécutés et que les chefs et les dépendants de la partie conquise y aient accédé, lorsque les territoires et les forteresses seraient restaurées.

Ils se mirent d’accord sur tout cela et les deux camps se séparèrent. Lorsque Jaypal eut fait quelques pas et fut en sécurité au milieu de son royaume, sa nature vile et mauvaise le poussa à violer le traité. Il prit des mesures contraires à ce traité et comme certaines personnes étaient avec lui pour lui faire honneur et pour prendre possession des forteresses et des territoires cédés par le traité, il les jeta en prison, en guise de représailles contre certains de ses camarades et de sa compagnie, qui étaient détenus à la cour de l’Amir, par mesure de rétorsion. Lorsque la nouvelle fut apporté à l’Amir, il ne voulut pas la recevoir, mais pensa qu’il s’agissait d’une simple rumeur, jusqu’à ce que la nouvelle soit confirmée à plusieurs reprises, lorsque la tromperie et la trahison de ce traître à la bonté furent manifestées et que la vérité de sa perfidie sortit du voile des rumeurs.

Le feu de la jalousie monta alors dans son cœur et le désir de vengeance le posséda entièrement. Il se rendit dans le pays du traître incroyant et partout où il alla, il pilla et saccagea le pays jusqu’à ce qu’il soit anéanti. Il déterra et brûla tous les bâtiments, tua les trompeurs et les incroyants, emportant leurs enfants et leur bétail comme butin. Il rendit le territoire de Lamaghan (au Cachemire), qui avait été le plus peuplé et le plus florissant de tout le pays, entièrement dépouillé et dénudé. Il s’empara de plusieurs autres territoires et, détruisant leurs temples, leurs édifices sacrés et leurs temples, construisit des mosquées à leur place, rendant visible la lumière de l’Islam. La nouvelle de ces victoires et la nouvelle de ces exploits se répandirent dans le monde entier, et tous les peuples de l’Islam se réjouirent extrêmement, puis, il revint à Ghazna, sur l’aile de la victoire et du succès. (Vers) :
« Vraiment tu as ramené les incroyants à leur traite aussi heureux que lorsque les ornements sont rendus à la jeune fille qui en a été dépouillée. »

Et lorsque Jaypal fut témoin de la destruction de son royaume et subit les conséquences de sa perfide infraction au traité, voyant la gloire de son royaume lui être enlevée et ses confédérés en proie au lion, il fut profondément chagriné et perplexe quant à la recherche d’un remède à ce malheur. Il se trouva impuissant à faire quoi que ce soit, sauf à invoquer de l’aide Il envoya donc des lettres, demandant du secours, aux différentes provinces de l’Inde, implorant de l’aide. Il rassembla ainsi près de 100 000 cavaliers et dirigea sa marche vers la capitale de l’Islam.

Lorsque l’Amir reçut la nouvelle de son retour, il avança, plein d’espoir, les étendards de l’Islam pour le rencontrer, résolu et confiant dans la bonté du Créateur (que son Nom soit Magnifié) et espérant l’accomplissement de Sa promesse concernant le don de succès de sa Parole et exaltant les versets de la foi, à savoir : « Combattez-les. Allah, par vos mains, les châtiera, les couvrira d’ignominie, vous donnera la victoire sur eux et guérira les poitrines d’un peuple croyant. (Qur’an 9 : 14) » Lorsque les armées furent proches l’une de l’autre, l’Amir se rendit dans un buisson, déguisé, afin de reconnaître le nombre de ces maudits. Il vit qu’ils étaient comme un immense océan et leur armée comme une armée de fourmis et de sauterelles innombrables. Cependant, il était comme un lion qui prévoit un festin lorsqu’il aperçoit de nombreux chasseurs, ou comme un loup, d’autant plus hardi que la compagnie de cavaliers est plus grande. Il rassembla ses ardents et braves guerriers et leur fit part de leur glorieux et noble sort, les exhortant à détruire et à vaincre ces misérables. Tous semblaient prêts et impatients pour l’affaire, tous les cœurs étant encouragés par une distribution généreuse de récompenses, d’honneurs et de promotions.

L’Amir Nassir Ad-Din ordonna qu’une compagnie de cinq cents hommes, une partie de réserves successives similaires, attaquerait l’ennemi et maintiendrait sa position avec tous ses forces et ses efforts, et que lorsque ceux-ci auraient fait de leur mieux et accompli leur devoir, une autre compagnie de cinq cents hommes leur succéderait, et que tous avanceraient de cette manière.
Ils suivirent ses instructions et continuèrent leur chemin jusqu’à ce qu’ils aient terrifié les incroyants. Ils les chargèrent alors simultanément et firent quelques prisonniers, mais les autres prirent la fuite, abandonnant toutes leurs armes, leurs engins et leurs fardeaux, et quittèrent ainsi le pays. « Ceux qui s’égarent du sentier d’Allah auront un dur châtiment pour avoir oublié le Jour des Comptes. (Qur’an 38 : 26) »

A partir de ce moment, les Hindous ne cherchèrent plus à envahir le pays, et se contentèrent de vivre en paix dans les parties les plus éloignées de leur pays, afin qu’aucun trouble ne leur arrive de la part de la maison de l’Islam. Et ce territoire fut entièrement annexé aux terres de l’Islam, orné de l’éclat du vrai culte, et ses habitants inclus dans la vice-royauté efficace, excellente et prospère de Nassir Ad-Din, placée sous l’aile de ses soins pastoraux. Et tous ses sujets et serviteurs se ceignaient les reins en sa faveur, et chaque fois qu’il avait besoin d’aide, ou qu’il se lançait dans un projet ou une expédition, un millier de chevaux se tenaient à son étrier et étaient tenus de suivre sa bannière victorieuse.

 

  • Saul Bellow

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